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16 décembre 2022
 

Urgence climatique et biodiversité (dernière partie)

À TOUS LES JOURNALISTES
- et à toutes les personnes -
QUI NE VEULENT PAS SE FAIRE ROULER DANS LA FARINE

Serge Proulx, Biologiste et M. Sc. (Hydrologie forestière), et membre GMob.

Avant même le début de la COP15, plusieurs intervenants majeurs ont fait des affirmations parfois floues ou biaisées lors d’entrevues médiatiques, des affirmations qui ont toutes contribué à semer la confusion sur la réalité climatique et l’état de la biodiversité.

Nous croyons que, face à toute affirmation, déclaration ou article qui semble apporter de “nouveaux” chiffres, nous devons développer certains réflexes pour éviter de nous faire rouler dans la farine et ainsi nous détourner de ce qu’il faut faire urgemment.

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1- Quelles sont les sources de ces nouvelles affirmations?

Les valeurs des “prévisions” diffèrent beaucoup d’une source à l’autre selon les méthodes de calcul (de quoi tient-on compte dans le calcul des chiffres énoncés) et de l’horizon temporel pour ces calculs. Dans l'incertitude, il vaut mieux appliquer le principe de précaution.

De plus, ces nombres sont souvent basés sur des promesses des différents États, des promesses historiquement non tenues, sauf partiellement. Par exemple, le gouvernement Trudeau a promis la plantation de 2 milliards d’arbres pour 2030. En 2021, 30 millions ont été plantés. À ce rythme, ça prendrait plutôt 66 ans pour y arriver… soit pour 2087!

2. “Ça va mieux !”... Vraiment?
 

Jean Lemire, Émissaire aux changements climatiques et aux enjeux nordiques et arctiques du Québec, a affirmé à RDI « … il y a eu quand même une amélioration. »


Même si certaines “prévisions” semblent indiquer que les hausses de température pourraient être moins élevées qu’anticipées il y a 10 ans, la multiplication des événements extrêmes amène à penser qu’on a sous-estimé les conséquences des hausses de température. Dans les années 1980, aux États-Unis, une catastrophe climatique causant des dommages d'au moins un milliard de dollars survenait tous les 82 jours; aujourd'hui, c'est tous les 18 jours, même en tenant compte de l'inflation.

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12 décembre 2022
 

Urgence climatique et biodiversité (2e partie)

NOUS N'AVONS PAS BESOIN DE CELA

Marc Brullemans, Ph.D. Biophysique,
Collectif scientifique sur les enjeux énergétiques au Québec
co-rédacteur du
Plan de la DUC et membre GMob.

« Il y a une dizaine d’années [...], les scientifiques nous disaient que l’on se dirigeait vers un monde où les températures allaient augmenter de 4 à 5 degrés C. À la conférence de Charm El-Cheikh, l’A.I.E. nous dit ça va être plus de l’ordre de de 1,7 degré ; les Nations Unies nous disent que c’est peut-être 2,4. (...) C’est beaucoup moins que le 4 ou 5 où on se dirigeait il y a dix ans. » -Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Radio-Canada, Les faits d’abord, émission du 10 décembre 2022.

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Si le ministre le plus important du gouvernement canadien, selon ma compréhension des enjeux, s’exprime correctement en évoquant le réchauffement planétaire au lieu des nébuleux changements climatiques, on ne peut que s’attrister du ton et de la visée des propos qu’il tient.


En amenuisant la situation, en instrumentalisant les scientifiques, en utilisant comme à Tout le Monde en Parle le mot “études”, sans préciser leur teneur, le ministre Guilbault, à l’instar d’autres porte-parole, ne fait que rendre la lutte pour la préservation du climat plus difficile encore. Nous avons besoin d’idées claires et non pas d’une suite d’assertions, prises ça et là, assemblées pour faire une belle histoire.


Revenons donc aux faits et à la science: la situation sur le plan climatique est-elle meilleure aujourd’hui qu’il y a 10 ans ou 30 ans?

S’il est vrai que les chefs d’État, en général, se préoccupent plus du dossier climatique aujourd’hui qu’il y a 30 ans et qu’ils tentent plus résolument de fixer des objectifs de réduction de gaz à effet de serre, il est aussi indéniable que depuis 30 ans nous avons émis plus de CO2 et plus de GES que jamais auparavant, et que d’une décennie à l’autre, nous n’avons pu juguler nos émissions.

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9 décembre 2022
 

Urgence climatique et biodiversité (1ère partie)

NE NOUS LAISSONS PAS ROULER DANS LA FARINE

Jacques Benoit, D.E.S.S. Développement économique communautaire,
co-rédacteur du
Plan de la DUC et membre GMob.

« Il y a dix ans [...], les scientifiques nous disaient qu'on se dirigeait vers un réchauffement planétaire d'au moins 4 à 5 degrés Celsius. Et là, les dernières études parlent d'un réchauffement de 1,7 à 2,4 degrés. » - Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique, TLMEP, Radio-Canada.

« Quand on a commencé les COP, on s’en allait plus vers 4 à 6 degrés d’augmentation, en ce moment, on
s’en va plus vers 2 °, 2.5 °, 2.8 ° […] il y a eu quand même une amélioration… » -
Jean Lemire, Émissaire
aux changements climatiques et aux enjeux nordiques et arctiques du Québec, RDI.


"Nous sommes, au Québec, à 9,9 tonnes par habitant, l'endroit où on émet le moins de GES au Canada, et même en Amérique du Nord!" - François Legault, COP15, 6 décembre 2022.

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Un mois après la COP27 à Charm el-Cheikh en Égypte sur les changements climatiques, où le Canada, s’est opposé à ce que la déclaration finale affirme qu’il fallait sortir des énergies fossiles d’ici 2050, et juste avant que ne débute à Montréal la COP15, où les participant.e.s de tous les pays vont discuter de comment sauver la biodiversité, il était pour le moins révoltant d’entendre Steven Guilbeault et Jean Lemire sortir des chiffres de leurs chapeaux (quelles sont leurs sources?) comme si la situation s’améliorait, alors qu’il y a à peine un an et demi, un dôme de chaleur à 49,6 °C s’était installé au-dessus de la Colombie-Britannique, un dôme de chaleur dont Martin Beniston, ancien v-p du GIEC, a dit qu’il faisait partie des pires scénarios du GIEC, mais qu’il n’était prévu que pour la deuxième moitié du siècle… Or, nous n’en sommes pas au quart !


Où est l’amélioration, si l’on considère en plus ce qui suit?

Ce dôme a été suivi par une série de rivières atmosphériques qui ont inondé la plaine Sumas au sud du fleuve Fraser, une vaste région composant parmi les meilleures terres agricoles au Canada. Un an plus tard, cette région ne s’est toujours pas remise des impacts qui ont entraîné des dégâts de plusieurs centaines de millions de dollars.

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6 novembre 2022
 

Une Déclaration historique pour la survie de l'humanité et de la vie

Jacques Benoit, D.E.S.S. Développement économique communautaire,
co-rédacteur du
Plan de la DUC et membre GMob.

Présentée par Jacques Benoit, membre de GMob, cette Déclaration est diffusée au moment où s'ouvre la COP27 à Charm el-Cheikh en Égypte.

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  • YouTube

La vidéo de la Déclaration d’Urgence Climatique qui suit a été tournée en 2017. Elle met en scène des militantes et militants du Québec qui, voyant que l’appel des scientifiques n’était toujours pas entendu, ont uni leur voix pour alerter la population et nos politiciens sur l’état d’urgence climatique qu’il fallait déclarer MAINTENANT.

 

Cette première déclaration citoyenne d’urgence climatique n’était pas seulement un cri d’alarme, c’était aussi un programme politique, où les solutions technologiques étaient encore à l’ordre du jour. Fruit d’une tournée dans tout le Québec de Michel Jetté, Louise Sabourin et André Bélisle, cette vidéo fût la toute première produite par GMob. Dans les années qui ont suivi, plusieurs plans d’urgence citoyens émergèrent, tous autant d’alertes qui ne sont toujours pas entendues.

 

En 2022, un constat s’impose: ayant perdu un temps précieux, l’opportunité d’une transition graduelle a disparu. Seule une transformation radicale de notre civilisation, de ses valeurs, de son économie, de son rapport au vivant peut répondre à l’urgence de la situation.

 

Ne manquez pas la conclusion.

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19 octobre 2022
 

Le bilan que personne ne fera...

Jacques Benoit, D.E.S.S. Développement économique communautaire,
co-rédacteur du
Plan de la DUC et membre GMob.

On assiste depuis le 3 octobre à toutes sortes de bilans électoraux : bilans des campagnes, des chef.e.s de parti, des élu.e.s, du vote, etc. Mais le seul bilan que personne ne fera est celui de l’urgence climatique.

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La devise du Québec semblant être « J’m’en rappelle pu », faisons ensemble ce bref bilan factuel et financier des cinq
dernières années.

 

Sur le site du Bureau d’Assurances du Canada (BAC), on peut lire à propos des pluies diluviennes et des inondations des printemps 2017 et 2019 au Québec :

 

     - « 314 municipalités touchées (293 municipalités en 2017) dans 16 régions administratives (15 régions en 2017);
    - plus de 7 600 réclamations au Programme public d'aide financière du gouvernement (6 000 réclamations en 2017);
    - lesquelles ont coûté près de 390 millions $ au Gouvernement du Québec en pertes non assurées (300 millions $ en 2017);
    - plus de 10 200 réclamations auprès des assureurs de dommages (10 000 en 2017);

     - les assureurs de dommages ont déboursé 186 millions $ en pertes assurées (136 millions $ en 2017). »

Pour 2018, le BAC écrit « Les conditions météorologiques extrêmes ont causé pour 1,9 milliard $ de dommages assurés», par des tempêtes de vent, de pluies, de verglas, des inondations et des tornades, principalement en Ontario et au Québec.

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17 septembre 2022
 

Le 23 septembre… et après ?

Jacques Benoit, D.E.S.S. Développement économique communautaire,
co-rédacteur du
Plan de la DUC et membre GMob.

Le 23 septembre, nous serons des centaines de milliers à marcher pour répondre à l'appel mondial lancé par le mouvement Fridays for future.

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Nous marcherons à Montréal, à Québec, à l'Assomption, Gatineau, Rouyn-Noranda, Rimouski, Trois-Rivières, Granby, Sherbrooke, mais aussi ailleurs au Canada et dans le monde.

 

Nous marcherons pour dire à nos gouvernements qu’on doit cesser d’utiliser les énergies fossiles d’ici 2030, parce que la
science nous dit que les tragédies climatiques que nous avons vécues à répétition ces dernières années, les inondations, canicules, tornades, sécheresses, manque d’eau potable, feux de forêt, etc., ont cessé d’être des événements exceptionnels pour devenir la règle, une règle de plus en plus écrasante, intransigeante, implacable, inévitable, et que nos énergies carbonées en sont la principale cause.

 

Nous marcherons aussi pour dénoncer notre modèle de société qui encourage à consommer et à accumuler le plus possible, ce modèle de société qui enseigne que réussir sa vie, c’est en avoir toujours plus que les autres, quitte à gaspiller. C’est continuellement détruire sous le prétexte de construire, c’est se faire assommer de publicité invitant à acheter toujours et encore plus, mais sans réfléchir sur où nous mène cette façon de vivre, à ne penser qu’à soi maintenant, pas aux autres, ni à celles et ceux qui nous suivront… Cette façon de vivre en société nous a apporté nombre de malaises et de maladies en tous
genres découlant de la pollution et de la destruction continue de notre environnement et de la nature, et dont la pandémie n’est que le dernier exemple en liste, une pandémie comme un « wake-up call » qu’on ne semble toujours pas avoir saisi. Ce modèle de société doit changer radicalement, ici et ailleurs, et surtout maintenant!

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31 août 2022
 

Vague déferlante à L'Anse-au-Griffon

Avec Normand Beaudet, CRNV et membre GMob
et Michel Jetté cinéaste
, co-initiateur de la DUC et cofondateur de GMob

La vague déferlante de L'Anse-au-griffon est ce groupe de citoyens qui, depuis 2015, se sont mobilisés pour convertir leur église patrimoniale en centre communautaire.

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La vague déferlante de L'Anse-au-griffon est ce groupe de citoyens qui, depuis 2015, se sont mobilisés pour convertir leur église patrimoniale en centre communautaire.

 

Supportés par la municipalité de Gaspé, les citoyens réussissent à cumuler près de 2 millions de dollars de diverses sources.

 

En 2022, face à l’augmentation de la fréquence et à l’intensité des impacts climatiques extrêmes que subit leur région, un volet église-refuge s’ajoute au projet du Centre communautaire Griffon. Mais voilà qu’au mois de mars, la municipalité de Gaspé annonce aux citoyens que leur projet n’est plus une priorité pour la Ville.

 

Voyant que 7 années de bénévolat, 2 millions de dollars ainsi qu’un projet de centre de résilience pour protéger leur communauté en cas de catastrophe liée au climat sont sur le point d’être réduits à néant, la communauté de L’Anse-au-Griffon, telle une vague déferlante, se mobilise et se rend au conseil municipal afin de renverser la décision négative du maire et des conseillers.

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24 août 2022
 

« Maires » au front ?

Jacques Benoit, D.E.S.S. Développement économique communautaire,
co-rédacteur du
Plan de la DUC et membre GMob.

Le 26 août prochain, Laval et Longueuil tiendront un sommet sur l’habitation. Le site WEB de l’événement semble indiquer qu’on y parlera beaucoup d’économie, d’abordabilité, de fiscalité, de coûts. Pourtant, ce qui devrait guider ce sommet, c’est comment habiter la planète sans nuire, et encore plus à l’heure de l’urgence climatique.

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Crédit : Hsaart

Le bâti, qu’il soit habitable, pour le travail ou les services, doit désormais être envisagé à l’aune de la catastrophe climatique en cours, et non en fonction de lobbys de développeurs ou de futurs revenus municipaux. Cette planification vers l’avenir a des conséquences sur le code du bâtiment, la façon de construire nos bâtiments et d’y utiliser l’énergie, sur une nécessaire densification pour contrer l’étalement urbain, sur la mobilité et sur les transports, sur l'aménagement urbain et du territoire, la protection des milieux humides, etc., toutes des questions ayant aussi un impact économique, mais dont on semble moins se soucier parce qu’elles nécessitent de se projeter dans l’avenir.

Le pragmatisme climatique
D’ici une semaine, nous serons aussi en campagne électorale au Québec, et encore une fois, les enjeux climatiques risquent pour l’essentiel de passer sous le radar. Et pour cause : le « pragmatisme » climatique dont se réclame le gouvernement Legault depuis son élection, s’oppose totalement à la définition qu’en donne le dictionnaire: « Pragmatisme : Qui privilégie l'observation des faits par rapport à la théorie ».

C’est son faux pragmatisme climatique qui lui permet de présenter un plan de réduction de gaz à effet de serre (GES) qui n’atteint pas la moitié de ses propres cibles déjà insuffisantes, tout en affirmant qu’il est impossible de les augmenter, que le 3e lien est une absolue nécessité, qu’il est un « frein à l’étalement urbain », qu’on doit calculer le nombre de ponts par million d’habitants, etc.

Ce « pragmatisme climatique » n’a pas débuté avec la CAQ. Il existait déjà il y a cinquante ans, quand le rapport « Limites à la croissance (dans un monde fini) », mieux connu comme « Rapport Meadows », est paru : on s’est vite empressé de contourner les faits qui y étaient rapportés pour s’opposer à ce que l’on devait faire en conséquence.

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21 août 2022
 

Entrevue avec Martin Murray, maire de la ville de Saint-Bruno-de-Montarville de 2013 à 2021

Présentation: Michel Jetté, cinéaste, co-initiateur de la DUC et cofondateur de GMob.
Interview: Jacques Benoit, D.E.S.S. Développement économique communautaire et membre GMob.

Précédée d'une présentation de Michel Jetté, co-initiateur de la DUC et cofondateur de GMob, cette entrevue a été réalisée en octobre 2021. Interviewé par Jacques Benoit, Martin Murray nous parle des défis des municipalités face aux changements climatiques.

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  • YouTube

"Oui, la lutte aux changements climatiques va demander des transformations de notre économie, va demander des transformations de notre territoire, va demander aussi d'agir sur différents paramètres, et qu'il y a des coûts qui sont reliés à ça", clame Martin Murray.

 

"Aujourd'hui, il faut vraiment en arriver à un pacte fiscal... de permettre aux municipalités d'avoir davantage de moyens financiers pour pouvoir agir en toute latitude sur ce qu'il juge pertinent et nécessaire", poursuit-il. Les élections municipales de 2021 ont été marquées par un événement particulier. Il s'agit de l'arrivée au pouvoir de maires et mairesses qui reconnaissent non seulement l'urgence de la crise climatique, mais aussi l'importance cruciale des actions et mesures qui devront être mises en marche par les municipalités, mesures qui devront aussi être supportées par les gouvernements supérieurs.

 

Les mesures exceptionnelles qui doivent être mises en place doivent obéir au principe d'urgence, sinon des réponses mal adaptées auront des conséquences plus que dramatiques pour les populations.

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2 juin 2022
 

LAST CALL CLIMATIQUE : VISER Le Zéro ÉMISSION AVANT 2030

Michel Jetté, cinéaste, co-initiateur de la DUC et cofondateur de GMob.

Que comprenons-nous réellement de la crise climatique? Que signifie l'état d'urgence climatique qui a été déclaré par nos gouvernements? Qu'avons-nous réalisé lorsqu'on nous dit que nous sommes en train de déclencher toutes les conditions qui ont le potentiel de précipiter le monde des vivants dans un scénario de "terre étuve"? Qu'avons-nous compris de l'importance vitale d'un plan d'urgence climatique?

Soyons honnêtes... Dans le contexte actuel d'un confort rassurant : pas grand chose.

Et pourtant, la crise est bien déclenchée, et tel un tsunami qu'on aperçoit dans l'horizon lointain, elle s'amplifie, s'accélère, devenant plus destructrice à mesure qu'elle avance.

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Bien qu'au travers de la Déclaration d'Urgence Climatique, la DUC, la mobilisation a toujours été suggérée, nous abordons ici le lourd sujet d'un changement brusque et radical de notre société, de notre économie et de nos comportements.

 

Certains nomment cela RÉVOLUTION. Ils ont certainement raison. Nous devons rendre révolu ce qui risque de nous exterminer.

 

C'est pourquoi, plus que jamais, un plan massif qui répond à l'ampleur de la crise est primordial... maintenant. Le défi est donc d'activer un plan d'urgence climatique à la hauteur de la crise qui s'accélère, nous dit Michel Jetté, cinéaste, co-initiateur de la DUC et cofondateur de GMob.

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20 avril 2022
 

Ni mentir ni jouer à l'autruche

Jacques Benoit, D.E.S.S. Développement économique communautaire et membre GMob.

Dans La Tribune du 14 avril dernier, un chroniqueur tente d’excuser l’autorisation du projet Bay du Nord par Steven Guilbeault, en nous assénant, dès ses premiers mots, ce qu’il nomme une « vérité » : on aurait besoin de pétrole et de gaz pour au moins les 30 prochaines années en quantité aussi grande qu’aujourd’hui, et même encore par la suite.

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Crédit : Francisco Tomás Ros Hellín

S’en suit une liste des usages des fossiles dans la société démontrant qu’abandonner ces énergies serait bien trop exigeant. Puis il accuse les tenants des réductions drastiques de « gauche radicale à la pensée magique », leur opposant une droite radicale qu’il qualifie de négationniste et cupide, afin de conclure que «l’avenir de la planète se situe un peu entre les deux spectres politiques, ni à gauche ni à droite, mais au centre » comme il l’a toujours prôné.

Ça peut sembler rassurant d’avoir un tel positionnement mesuré, loin des extrêmes… Sauf que ce positionnement est surtout très loin des extrêmes météorologiques et climatiques qui nous assaillent déjà d’un bout à l’autre de la planète, et qui vont augmentant et s’aggravant !

Le Royal Institute of International Affairs, plus connu sous le nom de Chatham House, difficilement qualifiable d'extrême gauche, a publié l’automne dernier le rapport « Évaluation des risques liés au changement climatique 2021 ».

Dans la présentation, on lit que si les pays fortement émetteurs ne s’empressent pas de réduire vigoureusement leurs émissions de GES, « il y a moins de 5 % de chances de maintenir les températures bien en dessous de 2 °C au-dessus des niveaux préindustriels, et moins de 1 % de chances d'atteindre l'objectif de 1,5 °C fixé par l’Accord de Paris de 2015. »

Aussi dans ce numéro:

Réponse à Hugo Séguin : André Bélisle a été le fondateur de l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA). Il réplique ici aux propos de Hugo Séguin, qui le prend à partie dans son livre « Lettre aux écolos impatients et  à ceux qui trouvent qu’ils exagèrent », publié chez Écosociété.

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30 mars 2022
 

Le système de santé et services sociaux au Québec détérioré par les contre-réformes avec Amir Khadir                                      4e partie

Dans cette quatrième et dernière partie d'une entrevue avec le docteur Amir Khadir, infectiologue, celui-ci pose un diagnostic très intéressant sur notre système public de santé et de services sociaux.

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Dans les dernières décennies, certaines forces sont venues manger, détruire, à petits morceaux ici et là, notre système de santé publique québécois. Ces forces ont utilisé comme subterfuges qu'il fallait faire des réformes, alors que ce qu'elles proposaient, c'était plutôt des contre-réformes.

 

La catastrophe climatique en cours va créer des besoins au niveau sanitaire et donc au niveau des soins et des services à la population. Pour y faire face, notre système de santé publique nécessite donc un réinvestissement majeur.

 

La crise du coronavirus, comme la crise climatique, révèle le retard des gouvernants, dont les visions sont de plus en plus inadaptées aux réalités et dont les décisions sont de plus en plus éloignées du bon sens des populations.

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22 mars 2022
 

Le système de santé et services sociaux au Québec détérioré par les contre-réformes avec Amir Khadir                                      3e partie

Dans cette troisième partie d'une entrevue avec le docteur Amir Khadir, infectiologue, celui-ci pose un diagnostic très intéressant sur notre système public de santé et de services sociaux.

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Dans les dernières décennies, certaines forces sont venues manger, détruire, à petits morceaux ici et là, notre système de santé publique québécois. Ces forces ont utilisé comme subterfuges qu'il fallait faire des réformes, alors que ce qu'elles proposaient, c'était plutôt des contre-réformes. Celles-ci ont rendu notre système de santé publique lent, rigide et même dangereux dans ce contexte pandémique qui a fait apparaître tous les problèmes accumulés causés par ces contre-réformes.

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18 mars 2022
 

Guerre ukrainienne, guerre du gaz -
Les enjeux du Québec

Animée par Josée Harnois, coordonnatrice de la TROVEPM (Table régionale des organismes volontaires d’éducation populaire Montérégie), GMob vous présente cette conférence (audio seulement) où il sera question de la guerre en Ukraine et son lien avec la compétition pour le marché du gaz en Europe.

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Normand Beaudet, membre de GMob et fondateur du Centre de Ressources sur la Non-Violence (CRNV), et André Bélisle, président de l’Association Québécoise de Lutte contre la Pollution Atmosphérique (AQLPA) analyseront ce conflit ainsi que ses impacts au Québec et au Canada.

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4 mars 2022
 

Le système de santé et services sociaux au Québec détérioré par les contre-réformes avec Amir Khadir
                                      2e partie

Dans cette deuxième partie d'une entrevue avec le docteur Amir Khadir, infectiologue, celui-ci pose un diagnostic très intéressant sur notre système publique de santé et de services sociaux. 

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Depuis cinquante ans, des forces politiques sont venues gruger notre système de santé public québécois qui auparavant, avait comme objectif de donner une accessibilité aux soins de santé pour tous et ce, peu importe l'épaisseur du portefeuille. Au fil des ans, des réformes successives de notre système de santé ont été calquées sur l'entreprise privée. Résultat: en période de pandémie, ces contre-réformes ont abîmé notre système de santé public.

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17 février 2022
 

Le système de santé et services sociaux au Québec détérioré par les contre-réformes avec Amir Khadir                                        1ère partie

Dans cette première partie d'une entrevue avec le docteur Amir Khadir, infectiologue, celui-ci pose un diagnostic très intéressant sur notre système publique de santé et de services sociaux. 

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Depuis cinquante ans, des forces politiques sont venues gruger notre système de santé public québécois qui auparavant, avait comme objectif de donner une accessibilité aux soins de santé pour tous et ce, peu importe l'épaisseur du portefeuille. Au fil des ans, plusieurs réformes (qu'on pourrait plutôt appeler des contre-réformes) sont venues détériorer ce système public pour donner la place à des idées néolibérales ouvrant la porte à l'installation d'un système de santé privé.

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27 janvier 2022
 

LES COP SOUS LA LOUPE
Une révélation RÉVOLTANTE

L'Association de l'École d'Affaires Publiques de Sciences Po a accueilli le lundi 22 novembre 2021 Delphine Batho et Jean-Marc Jancovici pour une conférence exceptionnelle sur les blocages et solutions de la transition écologique. Lors de son exposé, Delphine Batho, femme politique française, y fait une révélation sur les COP qui soulève l’indignation.Voici le verbatim de sa présentation.

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« Il y a deux remarques préliminaires que je voudrais faire.


La première, c’est que rien n’est possible sans faire le bon diagnostic de la situation dans laquelle nous sommes, dans
laquelle se trouve l’humanité. Et qu’aujourd’hui encore, malgré la quantité de données et de connaissances scientifiques accumulées depuis des décennies et des décennies et des décennies, le diagnostic est un terrain de bataille et une terrain de combat parce qu’en fait nous ne sommes pas seulement confrontés à un réchauffement climatique et à son accélération, on est confronté à un processus global qui est la dynamique de la grande accélération qu’on pourrait appeler aussi celle de la grande
destruction de l’anthropocène, avec un effondrement extrêmement rapide à une vitesse foudroyante de labiodiversité, une crise des ressources et, globalement, un dépassement des limites planétaires, des 9 ou 11 selon ce que l’on compte comme limites planétaires qui définissent l’espace de sécurité dans laquelle la vie même et les civilisations humaines ont pu se développer sur Terre.


On est donc dans une situation d’urgence absolue à brève échéance. Quand on prend les données, notamment sur le
réchauffement climatique, on est dans la décennie critique. Et moi j’en tire une première conclusion : c’est qu’il faut
mettre à la poubelle le mot transition.

Parce qu’en fait, aujourd’hui, on peut discuter de son origine, de la façon dont il a été conçu au point de départ, etc. Mais
aujourd’hui, quand vous entendez dans le débat public : « En 2040, on va faire ceci, en 2050, ce sera comme cela, et d’ailleurs on s’engage à ceci, à cela… », je vous conseille d’avoir un petit warning « Alerte green washing » qui s’allume dans votre cerveau, parce qu’en fait la seule chose qui compte désormais, c’est ce que nous faisons dans la décennie actuelle et ce que nous faisons entre maintenant et 2030 parce que toutes les décisions qui sont prises aujourd’hui auront des conséquences dans 20 ou 30 ans et au-delà, à cause de l’inertie notamment du système climatique.

2021

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- Impact de la pollution atmosphérique sur la santé des Québécois et des Canadiens

- Évaluation économique... émissions excédentaires non déclarées... Volkswagen

- DUC-INFO Vol. 2, no. 2

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