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7 décembre 2021

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Entretien avec André Bélisle de l'AQLPA
"sur l'échec du mouvement environnemental" Partie 1

Dans cette première partie d'une entrevue avec André Bélisle de l'AQLPA, celui-ci nous fait part de son analyse et de ses critiques face à Steven Guilbeault, ex-environnementaliste, cofondateur d'Équiterre et nommé ministre de l'Environnement en octobre dernier.

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Lors de cette entrevue, André met en lumière trois dossiers dont "La bataille du Suroît", "Le projet Rabaska: la bataille contre le port méthanier à Lévis" et "Le plan de lutte aux changements climatiques de l'Alberta en 2015" dans lesquels Steven Guilbeault est intervenu en tant que militant écologiste.

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24 novembre 2021

SPÉCIAL COP 26 :
Ce que les médias ne nous ont pas dit

Ce numéro contient une rétrospective des entrevues et des écrits de Philippe Bélisle, de la délégation de l'AQLPA envoyé à la COP 26 à Glasgow en Écosse et correspondant spécial pour GMob.

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Entrevue avec Paul Beckwith - Physicien, ingénieur et expert en science du climat;

Entrevue avec Rosa Galvez - Scientifique, sénatrice canadienne et présidente RPCC de ParlAmericas;

Entrevue avec Martine Ouellet - Cheffe de Climat Québec;

Entrevue avec David Miller - Ex maire de Toronto et ambassadeur C40 Cities;

Entrevue avec Claude Vaillancourt - Président ATTAC-Québec et membre du comité de coordination du Front commun pour la transition énergétique;

Texte de Philippe Bélisle - Les villes en première ligne face à la crise climatique;

Texte de Philippe Bélisle - COP26: la COP de l'esquive;

Une enquête du Washington Post - Les engagements climatiques des pays selon des données erronées.

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22 novembre 2021

Les villes en première ligne face à la crise climatique

Philippe Bélisle, délégation AQLPA à Glasgow et correspondant spécial pour GMob

Alors que depuis 30 ans les dirigeants de la planète ont échoué lamentablement à respecter leurs engagements pour contrer le réchauffement climatique, les villes apparaissent de plus en plus comme une force politique qui peut contribuer à faire face à la crise. Parce que ce sont les villes qui seront les principales victimes de la catastrophe annoncée. Mais auront-elles les moyens de leurs ambitions?

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Crédit : Province of British Columbia / CC BY-NC-ND 2.0

Glasgow, 13 novembre - L’encre n’est même pas sèche sur la troisième version de la déclaration de la COP26, que déjà, scientifiques, ONG et chiens de garde de l’environnement sont unanimes : cette Conférence des parties est « morte et enterrée », et placerait la planète dans une trajectoire d’augmentation de la température de 2,7 degrés Celsius d’ici 2050. Selon le Programme des Nations-Unies pour l’Environnement, une telle trajectoire entraînerait en 2050 une hausse du niveau de la mer de 50 à 80 cm.


À ce niveau d’augmentation, les scénarios prévus par les experts sont catastrophiques, en particulier pour les zones urbaines, où vit plus de la moitié de la population mondiale, chiffre qui atteindra 70% en 2050.


Comme le montre le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat dans son dernier rapport, publié en août 2021, les villes des latitudes tempérées subiront des vagues de chaleur et des saisons froides plus courtes. Dans les latitudes subtropicales et tropicales, les saisons des pluies seront plus humides et des saisons sèches plus chaudes. La plupart des villes côtières seront menacées par l’élévation du niveau de la mer, menaçant les récoltes et le système d’approvisionnement alimentaire.


Partout dans le monde, les villes seront confrontées à une probabilité beaucoup plus élevée d’événements météorologiques extrêmes. Selon leur emplacement, il s’agira notamment de chutes de neige plus importantes, de sécheresses plus graves, de pénuries d’eau, de vagues de chaleur punitives, d’inondations plus importantes, de feux de forêt plus importants et de saisons de tempête plus longues.


Comme les mauvaises nouvelles ne viennent jamais seules, les coûts les plus lourds seront supportés les plus vulnérables: les personnes âgées, les pauvres et d’autres qui ne pourront se protéger.

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20 novembre 2021

AQLPA et GMob à la COP 26 -
Climat Québec à la COP 26 avec Martine Ouellet

Intervieweur:
Philippe Bélisle, délégation AQLPA à Glasgow et correspondant spécial pour GMob

Philippe Bélisle, de la délégation de l'AQLPA envoyé à la COP 26 à Glasgow en Écosse et correspondant spécial pour GMob, fait une entrevue avec la cheffe de Climat Québec, Martine Ouellet. Ce nouveau parti indépendantiste est voué à l'action climatique.

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Les plus grosses délégations à la COP 26 étaient celles provenant de l'industrie pétrolière et gazière. Ce qui fait dire à Martine Ouellet que les hauts dirigeants de la planète sont encore sous le joug de ces industries produisant les gaz à effet de serre.

 

Concernant les ententes intervenues entre les hauts dirigeants mondiaux à la COP 26: "Ce sont des ententes vides de sens", mentionne Martine Ouellet.

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18 novembre 2021

AQLPA et GMob à la COP 26 -
Quand les villes se lèvent face à l'urgence climatique avec David Miller

Intervieweur:
Philippe Bélisle, délégation AQLPA à Glasgow et correspondant spécial pour GMob

Philippe Bélisle, de la délégation de l'AQLPA envoyé à la COP 26 à Glasgow en Écosse et correspondant spécial pour GMob, fait une entrevue avec l'ex maire de Toronto, David Miller. Celui-ci est également ambassadeur de l'association C40 Cities, un réseau d'une centaine de grandes villes et de mégapoles qui représente 10% de l'économie mondiale.

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Les villes sont de grandes émettrices de gaz à effet de serre. Dans les limites de leurs pouvoirs, comment les villes peuvent-elles accélérer l'action face à l'urgence climatique mais surtout comment peuvent-elles rehausser leur ambition climatique?

 

Que ce soit au Québec ou ailleurs dans le monde, il est possible pour une ville de créer une planification contre les changements climatiques plus particulièrement au niveau des immeubles, des transports et des déchets comme nous l'explique David Miller.

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16 novembre 2021

AQLPA et GMob à la COP 26 -
Une COP similaire aux autres avec Paul Beckwith

Intervieweur:
Philippe Bélisle, délégation AQLPA à Glasgow et correspondant spécial pour GMob

Philippe Bélisle, de la délégation de l'AQLPA envoyé à la COP 26 à Glasgow en Écosse et correspondant spécial pour GMob, fait une entrevue avec le scientifique canadien Paul Beckwith, physicien, ingénieur et expert en science du climat.

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Selon Paul Beckwith, cette COP est similaire aux autres COP précédentes. Elle ne reflète pas le sentiment d'urgence malgré que nous soyons en urgence climatique.

 

Avec la fonte de l'Arctique qui se réchauffe beaucoup plus vite que le reste de la planète, les phénomènes climatiques extrêmes se produiront de plus en plus et entraîneront possiblement des effondrements, entre autres, au niveau agricole ce qui aura pour conséquence une famine à l'échelle de la planète, et ce dans un délai très rapproché, selon lui.

 

Paul Beckwith a créé la métaphore "three-legged barstool" (tabouret à trois pattes) pour expliquer trois enjeux prioritaires afin de contenir le réchauffement climatique.

This video is subtitled in French. To watch the video in English...

14 novembre 2021

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COP26 : la COP de l’esquive

Philippe Bélisle, délégation AQLPA à Glasgow et correspondant spécial pour GMob

Embûches à la participation, surreprésentation policière, écoblanchiment (greewashing), projet d’accord qui tourne en dérision l’Accord de Paris, la COP26 à Glasgow est dénoncée par les ONG comme la plus décevante et restrictive de l’histoire.

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Glasgow, 12 novembre. - À la conférence de presse des Amis de la terre aujourd’hui, la représentante équatorienne du groupe Accion Ecologica, a raconté comment elle avait dû se mettre en quarantaine pendant 5 jours à son arrivée à Glasgow; entourée par des gardes en permanence, nourrie de chips et de Coca-Cola, elle pouvait à peine sortir de son lieu de quarantaine quelques minutes par jour. Doublement vaccinée, elle a souligné que la situation sanitaire en Équateur est meilleure qu’au Royaume-Uni…
 

Un autre intervenant a rappelé que la société civile avait demandé de repousser la tenue de la COP26, dans un contexte de pandémie et l’impossibilité de centaines de groupes des pays en développement d’y participer en raison d’innombrables restrictions imposées par le ministère de la Santé britannique.
 

Alors que plus de 500 lobbyistes de l’industrie des énergies fossiles se voyaient dérouler le tapis rouge, « de nombreuses personnes qui vivent en première ligne des impacts climatiques ont été écartées à cause de visas restrictifs, de coûts de voyage en hausse et d’un apartheid vaccinal », a affirmé Les amis de la terre.

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12 novembre 2021

L'AQLPA et GMob à la COP 26 -
Une COP qui ne mène nulle part avec Claude Vaillancourt

Intervieweur:
Philippe Bélisle, délégation AQLPA à Glasgow et correspondant spécial pour GMob

Philippe Bélisle, de la délégation de l'AQLPA envoyé à la COP 26 à Glasgow en Écosse et correspondant spécial pour GMob, fait une entrevue avec Claude Vaillancourt, président d'ATTAC-Québec et membre du comité de coordination du FCTÉ (Front commun pour la transition énergétique).

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Pour faire face à la crise climatique, les changements profonds qui vont être nécessaires vont entraîner des bouleversements dans nos modes de vie et de développement ainsi que dans nos modèles économique et politique.

 

Claude Vaillancourt se réjouit du rapprochement entre les groupes se préoccupant de l'environnement et ceux qui se soucient de la justice sociale ainsi que des aspects fiscaux. Il nous fait part de ses inquiétudes face à la bourse carbone qui permet tout de même de polluer et d'ouvrir la porte à la spéculation. Il se dit très déçu du résultat de la COP 26. "J'ai l'impression qu'on s'en va nulle part", mentionne-t-il.

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11 novembre 2021

L'AQLPA et GMob à la COP 26 -
COP OU FLOP avec Rosa Galvez

Intervieweur:
Philippe Bélisle, délégation AQLPA à Glasgow et correspondant spécial pour GMob

Philippe Bélisle, de la délégation de l'AQLPA envoyé à la COP 26 à Glasgow en Écosse et correspondant spécial pour GMob, fait une entrevue avec Rosa Galvez, sénatrice et présidente du RPCC (Réseau parlementaire sur le changement climatique) de ParlAmericas.

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Rosa Galvez a critiqué et critique toujours les actions ou plutôt l'inaction du gouvernement du Canada face à la crise climatique. Elle nous donne ses commentaires sur l'orientation de cette COP, que certains médias ont déjà qualifié de "flop".

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27 octobre 2021

Lancement du Plan de la DUC -
« Des Universitaires proposent le Plan de la DUC»

Présentateurs:
Patrick Provost, Regroupement des Universitaires
Jacques Benoit*, D.E.S.S. Développement économique communautaire
*Co-initiateur de la DUC et membre de GroupMobilisation (GMob)

À quelques jours de l’ouverture de la COP26 à Glasgow, le Regroupement des Universitaires lance un numéro spécial de sa collection intitulé « Des Universitaires proposent le Plan de la DUC».

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Fruit d’une collaboration avec GroupMobilisation (GMob), le numéro spécial présente une série de quinze articles parus au printemps dans les six coops de l’information (le Soleil, le Quotidien, le Nouvelliste, le Droit, la Tribune et la Voix de l’Est), et exposant le contenu des onze chantiers du Plan de la DUC, un plan d’actions pour faire face à la catastrophe climatique en développement, plan également inclus dans ce numéro.

 

Les auteurs, Marc Brullemans, et Jacques Benoit, tous deux membres de GMob, sont également co-rédacteurs du Plan de la DUC et deux des initiateurs de la DUC-Déclaration citoyenne universelle d’Urgence Climatique, qui a recueilli l’appui d’au moins 525 municipalités représentant plus de 80 % de la population québécoise, et qui a été signée par les partis provinciaux Québec solidaire, Parti Québécois, Parti Vert du Québec et NPD Québec et les partis fédéraux Bloc Québécois, NPD et le Parti Vert.

 

La série d’articles s’appuie sur l’actualité pour rendre concrets chacun des chantiers d’intervention, de même que certaines des mesures proposées. Au nombre de 210, ces mesures pour réduire les impacts des crises à venir sont réparties entre nos gouvernements (98), nos municipalités (53) et les citoyen.ne.s (59). « Parce que les choses à faire sont différentes selon le pouvoir de chacun : les gouvernements ont le pouvoir de faire les lois et règlements, de les faire respecter, de percevoir l’argent pour agir, et les citoyen.ne.s peuvent poser des gestes à leur niveau dans ce qu’ils consomment et dans ce qu’ils rejettent », explique Jacques Benoit, co-auteur. 

 

« Et les municipalités ont aussi un niveau de pouvoir dans leur domaine de compétence »,témoigne Martin Murray, maire sortant de St-Bruno-de-Montarville, qui fut l’une des premières municipalités à avoir appuyé la DUC et l’une des 22 à adopter les Chantiers du Plan de la DUC.

 

Pour Brullemans et Benoit, il y a urgence de sortir des énergies fossiles : il faut viser zéro émission de toute urgence, et l’atteindre en 2030 déjà, et non pas en 2050.  

 

Viser 2050 laisse croire qu’on a le temps d’agir. Tout comme viser une carboneutralité à 400 ppm de CO2 dans l’atmosphère, comme nous avons maintenant, ça ne changera rien au réchauffement en cours qui cause tous les changements que l'on voit, selon la sénatrice canadienne Rosa Galvez, présidente du Réseau parlementaire sur le changement climatique (PNCC) de ParlAmericas, à qui GMob a fait parvenir le Plan de la DUC pour qu’il fasse partie de ses prochaines discussions avec ses collègues du Réseau.

 

La COP26 aura lieu trois mois après le dépôt du sixième rapport du GIEC présentant une synthèse de la littérature scientifique, citant plus de 14 000 études, et ayant été approuvé par 230 scientifiques dans 195 pays. Cinq scénarios sont présentés dans le rapport. Même dans le scénario plus optimiste, où on retrouve des coupures immédiates et radicales des GES, la température mondiale va augmenter de 1,5 °C dès les années 2030.

 

Mais pour Marc Brullemans, « des scénarios moins optimistes prédisent que nous pourrions atteindre +1,5 °C dès 2025, +2 °C vers 2040, +3 °C vers 2060, et la présence d’un point de bascule en cascade entre 1,5 et 3 degrés, risque de rendre la trajectoire climatique de la Terre incontrôlable. La Terre ne sera jamais Vénus mais elle deviendra de plus en plus inhabitable », laisse-t-il tomber.

 

Jacques Benoit rappelle la déclaration de Martin Beniston, climatologue et ancien vice-président du GIEC : le dôme de chaleur dans l’Ouest canadien (49,6 °C) était dans le modèle le plus pessimiste du GIEC … mais il était prévu pour la 2e moitié du siècle. 

 

Pour les deux auteurs, la question fondamentale à la COP26 est la gestion des risques. À ce sujet, ils rejoignent Breakthrough National Center for Climate Restoration. Son coordonnateur de recherche, David Spratt, explique dans une de ses conférences que si dans la vie de tous les jours, on peut gérer le risque en calculant que le pire ne se produira pas, ou que s’il se produit, on agira en conséquence, en matière de climat, c’est tout le contraire qui doit guider notre raisonnement: parce que si le pire se produit, on ne pourra pas se rattraper, et le pire arrive déjà trop souvent...

 

C’est pourquoi à la COP26 les gouvernements du monde entier doivent agir de concert et placer la décarbonation au sommet des priorités. 

 

Brullemans et Benoit ajoutent que cela nécessitera un effort de temps de guerre de la part des pays les plus riches, comme l’avait bien expliqué en 2011 Lester Brown, un agroéconomiste et analyste environnemental américain.

 

Le numéro spécial de la Collection des Universitaires contient également une section s’adressant aux enseignant.e.s et professeurs, avec des pistes d’activités à réaliser en classe, rejoignant ainsi l’une des mesures du Plan : « Intégrer dès que possible dans tous les parcours éducatifs un même enseignement sur l’urgence climatique et sur les enjeux auxquels notre société est désormais confrontée ».

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27 octobre 2021

Le Plan de la DUC : C'est quoi ?

Avec:
Marc Brullemans*, Ph.D. Biophysique,
Collectif scientifique sur la question du gaz de schiste et les enjeux énergétiques au Québec
Jacques Benoit*, D.E.S.S. Développement économique communautaire
*Co-initiateurs de la DUC et membres de GroupMobilisation (GMob)

Le Plan de la DUC a été créé pour montrer à la population, ce que pourrait être un plan provenant des gouvernements qui pourraient faire en sorte que l'on évite des seuils catastrophiques du réchauffement planétaire. Le Plan de la DUC prend son origine dans la DUC, la Déclaration Citoyenne d'Urgence Climatique créée par GMob.

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Marc Brullemans et Jacques Benoit, nous expliquent les raisons de l'existence d'un tel plan. Le Plan a, entre autres, été créé afin que la population puisse réagir correctement à la situation climatique actuelle.

 

Les gouvernements n'agissant pas assez rapidement et n'ayant pas de Plan réel pour faire face à la crise climatique, le but du Plan est d'atteindre zéro émission carbone dès 2030. Nous devons tenir compte des risques les plus élevés et des pires scénarios afin d'éviter la catastrophe planétaire. Si on ne pose pas les gestes nécessaires maintenant, c'est la vie incluant celle de l'humain qui est mise en danger.

 

Voilà pourquoi il s'agit d'un Plan vital.

26 octobre 2021

Des Universitaires proposent le Plan de la DUC

Éditeur: Regroupement Des Universitaires
Auteurs:
Marc Brullemans*, Ph.D. Biophysique,
Collectif scientifique sur la question du gaz de schiste et les enjeux énergétiques au Québec
Jacques Benoit*, D.E.S.S. Développement économique communautaire
*Membres de GroupMobilisation (GMob)

Ce numéro spécial du Tome 2 de la Collection Des Universitaires est le fruit d’un partenariat entre le regroupement Des Universitaires et GroupMobilisation (GMob). Il consiste en une série de 15 articles qui visent à faire connaître au grand public le Plan de la DUC version 5.0. Ce plan a été élaboré par l’équipe de GMob dans le cadre de la « Déclaration citoyenne universelle d’urgence climatique », qui a été reconnue par 525 municipalités représentant 80% de la population au Québec.

L’objectif de cet ouvrage vise à informer et à conscientiser la population de l’importance de cet état d’urgence climatique que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de l’Organisation des Nations unies (ONU) ont déclenché au terme de la 48e session plénière à Incheon en Corée du Sud, le 8 octobre 2018. « Il n’y a pas de temps à perdre », avait alors prévenu le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.

Alors que les phénomènes climatiques extrêmes s’enchainent à travers la planète, sont de plus en plus intenses et de plus en plus fréquents, comme le prédisaient les experts, tout se déroule beaucoup plus rapidement que prévu, ce qui nous incite à revoir nos priorités.

Le partage de ces textes vise à susciter les discussions, à nourrir les débats et à contrer l’inaction politique en soulevant les principaux enjeux auxquels nous faisons face et en fournissant les informations nécessaires pour poser les bonnes questions et demander des comptes aux personnes politiques élues qui nous représentent afin qu’elles bonifient leurs propositions et s’engagent résolument pour le climat.

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Ce document constitue un outil numérique indispensable pour sensibiliser les partis et les personnes candidates aux prochaines élections municipales du 7 novembre 2021 afin qu’elles fassent preuve d’audace, d’ambition et de détermination.

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11 octobre 2021

CHOCS CLIMATIQUES: l'importance des lieux de refuge

Avec Normand Beaudet du CRNV, co-initiateur de la DUC et membre GMob.

Inondations, feux, chaleur extrême, tornade, pandémie... Afin d'adapter les communautés à faire face aux changements climatiques, il doit y avoir des lieux dédiés à la communauté lors de désastres climatiques.

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Dans les principales actions municipales proposées dans le Chantier no. 11 du Plan de la DUC, un système de santé et services sociaux résilient aux chocs climatiques, on y retrouve l'établissement de refuges communautaires autonomes.

 

Actuellement, Normand Beaudet du CRNV et membre de GMob, en collaboration avec le milieu de la conservation du patrimoine religieux est à regarder la possibilité d'utiliser les bâtiments du patrimoine religieux en mal de vocation comme base de travail pour construire des lieux où les gens pourraient être protégés des chocs climatiques.

 

Les églises pourraient répondre à un besoin immédiat en fournissant des installations capables de répondre à de multiples besoins: alimentaires, sanitaires, etc. Pour faire face aux nouvelles réalités créées par les changements climatiques, le bâtiment pourrait, entre autres, être transformé en pôle agroalimentaire, en centre de télétravail, en sanatorium temporaire ou encore en lieu de production d'énergie durable.

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30 septembre 2021

Quand l'inertie des peuples et des politiques accentue la crise climatique et met en danger nos démocraties

Michel Jetté, cinéaste, co-initiateur de la DUC et membre GMob.

Que se passe-t-il dans la tête de nos leaders qu'on ne peut qualifier d'éclairés. Et si le problème, c'était nous... Si nous étions une partie importante du problème.

La crise climatique exige un réduction drastique de nos gaz à effet de serre, maintenant. Elle exige que les plus puissantes corporations à avoir vu le jour sur cette terre cessent leurs activités liées aux énergies fossiles, maintenant.

 

La crise climatique qui est en marche s'accélère et s'intensifie à une vitesse foudroyante et pourrait se résumer par l'effondrement de nos sociétés et de la biodiversité à court terme.

Nos chefs politiques canadiens et partout sur la

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Crédit : GMob

planète sont avertis et que font-ils? Ils traitent la pire crise de notre histoire commune comme étant un problème politique parmi tant d'autres.

Comment un politicien doit s'y prendre pour annoncer à son peuple que le party est fini? Qui aurait imaginé que nos actions dans ce monde thermo-industriel déclencherait la 6e grande extinction de la vie et aurait des impacts d'ampleur géologique comme ce fût le cas des volcans il y a des centaines de millions d'années.

 

Ceux et celles qui auront le courage de sonner le glas de l'ère fossile ne feront pas parties des processus politiques normaux, car ce que ces leaders, qui ne sont toujours pas au rendez-vous, auront à nous annoncer résultera en une commotion sociétale jamais vue.

 

Si nous disons que cela est impossible, alors c'est notre annihilation commune que nous rendons possible.

 

Si nous n'envoyons pas un message clair et déterminé à nos politiciens, que nous avons compris et que nous sommes prêts maintenant à monter au front de la crise climatique avec tout ce que cela comporte en terme de changements profonds de nos modes de vie, car seule la puissance de l'État a la capacité de mettre en place les mesures qui sont à la hauteur de la crise climatique, nous n'aurons plus qu'à contempler le rideau qui se baisse sur notre humanité et la vie de notre planète.

8 septembre 2021

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Un premier débat des chefs loin de l'urgence climatique

Jacques Benoit, D.E.S.S. Développement économique communautaire et membre GMob.

Le 15 août dernier, le premier ministre Trudeau déclenchait des élections en déclarant qu’il s’agissait d’une élection historique.

Considérant les extrêmes météos causant un dôme de chaleur en Colombie-Britannique, poussant le thermomètre à + de 49 °C, considérant les canicules et sécheresses dans
presque toutes les provinces au cours de l’été, et
considérant le 6e rapport du GIEC en début août qui sonnait l’alarme de l’Urgence Climatique, cette élection devrait être historique : impossible d’ignorer tous ces événements climatiques qui ont chaviré le Canada et le monde.

L’Urgence Climatique devrait être LA priorité qui chapeaute toutes les autres, à cause de ses répercussions sur tout.

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Crédit : Global News

L’Urgence Climatique devrait être LA priorité qui chapeaute toutes les autres, à cause de ses répercussions sur tout.


Rappelons qu’il y a deux ans, le Parti libéral avait reconnu l’état d’Urgence Climatique dans une résolution adoptée au gouvernement, pendant que le NPD et le Bloc avaient signé la DUC, la Déclaration citoyenne universelle d’Urgence Climatique.

Urgence Climatique :
- Parti Libéral : aucune mention en 103 pages.
- Parti Conservateur : rien en 168 pages.
- Bloc Québécois: une fois : «L’urgence climatique est devenue une crise climatique.»
- NPD : six fois; seul parti à décrire les extrêmes météos dans l’Ouest, les feux, les décès qui en ont résulté, etc.

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7 septembre 2021

Un premier débat des chefs loin de l'urgence climatique

Dans le cadre de la campagne 2021-2022 de GMob pour la mise en place d'un Plan global et une mobilisation vitale afin de déclencher maintenant toutes les mesures dictées par l’urgence climatique.

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Le 2 septembre dernier, l'équipe de GMob s'est présentée devant les studios de LCN où s'est déroulé le premier débat télévisé des chefs en vue des élections fédérales du 20 septembre 2021.

 

S'y trouvait un Comité d’accueil composé de militants de Greenpeace, Extinction Rebellion et La Planète s'invite au Parlement revendiquant la fermeture de l'industrie fossile. Le premier ministre actuel, Justin Trudeau, ayant qualifié cette élection d'historique, voyons ce qu'en disent les porte-paroles des groupes militants.

 

Également, Jacques Benoit de GMob, nous dresse un aperçu du contenu des plateformes électorales en ce qui a trait à la crise climatique actuelle.

6 septembre 2021

Dépliant d'information pour la mobilisation citoyenne

Créé par l'équipe de GMob en collaboration avec le TROVEP Montérégie, ce dépliant se veut un outil de mobilisation pour les citoyens désirant s'impliquer dans la cause de l'urgence climatique. On y retrouve entre autres des dates de certaines actions qui auront lieu cet automne, au plan national, régional et local. Retrouvez ce document dans notre boîte à outils.

Le Canada subit déjà les impacts de la crise climatique.
Saviez-vous que cet été ...

× Une vague de chaleur extrême en Colombie-Britannique (49,6 °C à Lytton) a causé la mort de plus de 800 personnes en une semaine ?

× Une sècheresse record dans Les Prairies a engendré une baisse de 75 % de la production de blé ?


× Le Québec a connu plusieurs épisodes caniculaires, dont
10 jours en août à Gatineau, avec un indice humidex de plus
de 40 °C ?


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× À Montréal, en août, on a demandé aux citoyen·ne·s du quartier Rosemont, d’arroser les arbres ?


× En Estrie, les puits sont à sec, il faut forer à plus de 100 mètres pour trouver de l’eau ?


× Il y a assèchement de nombreux cours d’eau au Québec ?


× La canicule d’août et la sècheresse de l’été ont fait baisser le rendement des champs de pommes de terre du Québec, entraînant une hausse de prix pour les consommateurs ?

5 septembre 2021

LAST CALL CLIMATIQUE
Introduction au Plan d'action de la DUC*

*Déclaration citoyenne universelle d’Urgence Climatique

Rédigé par l'équipe de GMob, ce document de 4 pages fait état de la situation climatique actuelle en tenant compte des risques les plus élevés. L’ampleur et la rapidité à laquelle se développe la catastrophe climatique sont telles que la seule réponse possible est un plan d’urgence global et une mobilisation de temps de guerre.Ce document est une introduction au Plan de la DUC et se veut un outil de mobilisation vitale afin de déclencher maintenant toutes les mesures dictées par l’urgence climatique.

Il y a urgence climatique (UC) si deux critères sont satisfaits en même temps. Premièrement, il faut que le risque soit concret, de nature physique, de grande ampleur et ayant une probabilité d'avènement suffisamment élevée. Deuxièmement, il faut que l’intervalle de temps pour agir soit très court (état d’urgence), et que la réponse au risque ne puisse se faire par les processus normaux, mais doive impliquer un niveau extraordinaire d'intensité et de ressources.

“L'urgence climatique évolue plus vite que prévu. Nous devons accélérer notre réponse, de manière très urgente et
ambitieuse. C’est la bataille pour notre survie.”

António Guterres, Secrétaire général de l’ONU


Si nous continuons sur la voie actuelle,
“il y a un très grand risque

que nous mettions fin à notre civilisation.

L'espèce humaine survivra d'une manière ou d'une autre,

mais nous détruirons presque tout ce que nous avons

construit au cours des deux derniers millénaires.”
Prof. Hans Joachim Schellnhuber
Directeur émérite de l'Institut Potsdam

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5 juillet 2021

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«Avant que la fenêtre ne se referme…»

Marc Brullemans*, Ph.D. Biophysique, Collectif scientifique sur la question du gaz de schiste et les enjeux énergétiques au Québec
Jacques Benoit*, D.E.S.S. Développement économique communautaire
*Membres de GroupMobilisation (GMob)

Ce texte fait partie d’une série de 15 articles qui visent à faire connaître le Plan de la DUC, élaboré par l’équipe de GroupMobilisation (GMob) dans le cadre de la « Déclaration citoyenne universelle d’urgence climatique », qui a été reconnue par 525 municipalités représentant 80% de la population québécoise.

DES UNIVERSITAIRES (15 de 15) - « Une sécheresse exceptionnelle qui inquiète les Californiens »… « La Terre piège désormais une quantité de chaleur ‟sans précédent” « Sécheresse : des producteurs détruisent leurs champs de blé »… « Épidémies de chenilles au Québec: les changements climatiques pourraient les multiplier »… « Rapport du GIEC sur le climat: l’humanité à la veille de conséquences cataclysmiques »… « Tornade à Mascouche: à quelques secondes de la mort »… « La santé humaine sous la menace du réchauffement climatique »...

Ces titres sont tirés de médias francophones, entre le 21 et le 23 juin 2021. Comment se fait-il, alors, qu’on doive encore argumenter, expliquer, démontrer, voire convaincre de l’existence des bouleversements climatiques, des dangers qui sont à nos portes, et des gestes drastiques et urgents à poser ?

Du rapport Meadows en 1972, exposant les conséquences d’une exploitation exponentielle de nos ressources, jusqu’au prochain rapport du GIEC prévu pour 2022, en passant par la présentation de James Hansen en 1988, tous les avertissements des scientifiques vont dans la même direction : nous scions la branche sur laquelle nous sommes assis.

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Crédit : William Warby / CC BY 2.0

Dans ce contexte, comment expliquer le comportement de nos leaders, sinon qu’ils se sentent tellement impuissants devant le mur qui se dresse devant eux qu’ils préfèrent l’ignorer? Ils et elles ne bougent pas, paralysé.e.s, tétanisé.e.s, comme des chevreuils éclairés, la nuit, par les phares des véhicules.

28 juin 2021

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« MIEUX VAUT PRÉVENIR QUE GUÉRIR…» (2/2)
Un système de santé résilient aux chocs climatiques

Marc Brullemans*, Ph.D. Biophysique, Collectif scientifique sur la question du gaz de schiste et les enjeux énergétiques au Québec
Jacques Benoit*, D.E.S.S. Développement économique communautaire
*
Membres de GroupMobilisation (GMob)

Ce texte fait partie d’une série de 15 articles qui visent à faire connaître le Plan de la DUC, élaboré par l’équipe de GroupMobilisation (GMob) dans le cadre de la « Déclaration citoyenne universelle d’urgence climatique », qui a été reconnue par 525 municipalités représentant 80% de la population québécoise.

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Crédit : Daniel Paquet / CC BY 2.0

DES UNIVERSITAIRES (14 de 15) – Nous avons abordé précédemment les liens les plus immédiats entre le climat et la santé. Nous allons ici examiner la structure de notre système de santé, dans la perspective d’une réponse efficace aux chocs climatiques.

Le système de Santé et de Services sociaux québécois, mis sur pied dans les années 1970, a subi dès les années 1980 les atteintes de la vague néolibérale qui a déferlé dans le monde. Mais ce sont les grandes réformes des trois dernières décennies, dont la dernière en lice, la réforme Barrette, qui l’ont le plus fragilisé, transformant un réseau de plus de 840 établissements en 1994 en 34 centres de Santé (CISSS et CIUSSS) aujourd’hui, dont 5 en territoire nordique. Cette centralisation nous a été présentée comme la solution à tous les problèmes.

Mais ce sont plutôt les problèmes de centralisation qui ont été révélés de façon criante par la pandémie de la COVID-19, dont celle des laboratoires et ceux reliés au “LEAN Management”, des problèmes pourtant dénoncés à leur imposition.


Il en est de même de la lourdeur de la structure de décision, des effets du temps supplémentaire obligatoire, du devoir de loyauté (“l’omerta”), des mauvaises conditions de travail des aides-soignantes, qu’on a appelées “anges gardiens”, espérant peut-être qu’elles allaient servir plus ardemment sans se plaindre! Mais a-t-on écouté leurs doléances quand il s’agissait d’améliorer les soins et services?...

25 juin 2021

L’urgence climatique : déterminant de la santé

Visioconférence organisée par GMob
Conférencier : Jacques Benoit, D.E.S.S. Développement économique communautaire
et membre GMob.

Quels sont les impacts des changements climatiques sur la santé?
Connaissez-vous les déterminants sociaux de la santé ? En quoi ces déterminants seront affectés par l’urgence climatique?

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Organisée dans le cadre de l’opération de mobilisation citoyenne “Vire au vert : Élections municipales 2021”, cette conférence permettra d’approfondir vos connaissances sur la réalité climatique et vous motivera, nous l’espérons, à participer activement à la vie politique municipale.

25 juin 2021

Réchauffement planétaire et urgence climatique: causes et conséquences

Visioconférence organisée par GMob
Conférencier : Marc Brullemans biophysicien du
Collectif scientifique sur la question du gaz de schiste et les enjeux énergétiques au Québec et membre GMob.

La Terre se réchauffe, oui, mais en quelle mesure? Pourquoi se réchauffe-t-elle et comment? Quels sont les faits? Quel futur pour le climat? L'attentisme devant la menace nous place aujourd'hui dans une situation intenable et l'on parle avec raison d'urgence climatique. Que faire sinon réduire les gaz à effet de serre? Sachant en outre que "plus on s'élève et plus dure sera la chute"...

Image Vidéo Marc Brullemans210625.png

Organisée dans le cadre de l’opération de mobilisation citoyenne “Vire au vert : Élections municipales 2021”, cette conférence permettra d’approfondir vos connaissances sur la réalité climatique et vous motivera, nous l’espérons, à participer activement à la vie politique municipale.

21 juin 2021

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« MIEUX VAUT PRÉVENIR QUE GUÉRIR…» (1/2)
Un système de santé résilient aux chocs climatiques

Marc Brullemans*, Ph.D. Biophysique, Collectif scientifique sur la question du gaz de schiste et les enjeux énergétiques au Québec
Jacques Benoit*, D.E.S.S. Développement économique communautaire
*
Membres de GroupMobilisation (GMob)

Ce texte fait partie d’une série de 15 articles qui visent à faire connaître le Plan de la DUC, élaboré par l’équipe de GroupMobilisation (GMob) dans le cadre de la « Déclaration citoyenne universelle d’urgence climatique », qui a été reconnue par 525 municipalités représentant 80% de la population québécoise.

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Crédit : Département des Yvelines / CC BY-ND 2.0

DES UNIVERSITAIRES (13 de 15) – Jamais ce dicton ne se sera autant vérifié, jour après jour, que par les contraintes auxquelles le Québec a dû faire face depuis mars 2020.


Si nos gouvernements avaient été davantage prévoyants etentrevu les possibles impacts d’une telle pandémie, parions qu’ils auraient tenté de mettre en place tout le nécessaire pour protéger la population et réduire au maximum les effets de la COVID-19. Mais qu’ont-ils véritablement appris de cette pandémie?


Certes, stocker des masques N95 peut faire partie d’une stratégie de prévention, mais de quels équipements de
protection aurons-nous besoin pour faire face aux inondations, aux sécheresses, aux incendies de forêt, etc.? La catastrophe climatique aura des répercussions encore plus importantes que la pandémie sur nos conditions de vie.

 

Ainsi, le Lancet Countdown, réunissant 35 établissements universitaires et agences des Nations Unies, affirme “que les changements climatiques constituent la plus grande menace du 21e siècle pour la santé mondiale”.

Le réchauffement planétaire, par la hausse de la température et l’augmentation du nombre de canicules, et par ses événements météorologiques extrêmes et parfois nouveaux, a déjà des impacts sur notre santé.

14 juin 2021

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« DIS-MOI CE QUE TU MANGES, JE TE DIRAI… »
Sécurité alimentaire et autosuffisance

Marc Brullemans*, Ph.D. Biophysique, Collectif scientifique sur la question du gaz de schiste et les enjeux énergétiques au Québec
Jacques Benoit*, D.E.S.S. Développement économique communautaire
*
Membres de GroupMobilisation (GMob)

Ce texte fait partie d’une série de 15 articles qui visent à faire connaître le Plan de la DUC, élaboré par l’équipe de GroupMobilisation (GMob) dans le cadre de la « Déclaration citoyenne universelle d’urgence climatique », qui a été reconnue par 525 municipalités représentant 80% de la population québécoise.

DES UNIVERSITAIRES (12 de 15) - Face à la catastrophe climatique, il nous faut réduire de façon drastique notre consommation, en particulier notre consommation d’énergie, mais nous devons aussi assurer nos besoins essentiels. Aujourd'hui, nous abordons le premier chantier de la résilience ou de l’adaptation: celui de la sécurité alimentaire.

Se nourrir est essentiel. Dans cet acte, l’énergie est un facteur capital. Ainsi, on peut estimer à 2 200 calories le besoin énergétique moyen d’une personne, ce qui équivaut à 2,5 kWh par jour. Les lipides, protéines et glucides qui fournissent cette énergie peuvent provenir de plusieurs aliments, chacun ayant sa propre empreinte énergétique.

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Crédit : Charles Smith / CC BY-SA 2.0.

Pour produire ce 2,5 kWh par jour par personne, nous utilisons, quelle que soit la filière (végétalienne ou autre), de 10 à 15 kWh. Nous avons donc un système de production d’aliments qui requiert beaucoup plus d’énergie qu’il ne nous en apporte. En connaissant la source de ces énergies (carbonées ou non), nous pouvons évaluer les gaz à effet de serre (GES) générés, afin éventuellement de les réduire.


Tel qu’écrit précédemment, le réchauffement planétaire peut entraîner des épisodes de sécheresse, de gel soudain, de grêle et de pluie torrentielle, lesquels affectent les récoltes dans plusieurs de nos régions. Notre “garde-manger d’hiver” risque aussi d’être mis à mal par des gels en Floride ou des sécheresses qui épuisent les nappes phréatiques en Californie.


Ces aléas iront se multipliant et s’aggravant. C’est pourquoi nous devons viser rapidement une sécurité alimentaire. Produire soi-même ou localement nos aliments pour les consommer favorise notre résilience en période de crise.

7 juin 2021

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« POUSSE, MAIS POUSSE ÉGAL! »
Sols en santé et agriculture pérenne

Marc Brullemans*, Ph.D. Biophysique, Collectif scientifique sur la question du gaz de schiste et les enjeux énergétiques au Québec
Jacques Benoit*, D.E.S.S. Développement économique communautaire
*
Membres de GroupMobilisation (GMob)

Ce texte fait partie d’une série de 15 articles qui visent à faire connaître le Plan de la DUC, élaboré par l’équipe de GroupMobilisation (GMob) dans le cadre de la « Déclaration citoyenne universelle d’urgence climatique », qui a été reconnue par 525 municipalités représentant 80% de la population québécoise.

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Crédit : Richard Masoner / Cyclelicious / CC BY-SA 2.0

DES UNIVERSITAIRES (11 de 15) - L’agriculture est le secteur qui peut le plus facilement se prêter à la compréhension des effets du réchauffement planétaire. Les extrêmes météorologiques qui en découlent, sécheresses, inondations, tempêtes de grêle, gels tardifs ou neiges précoces, viennent frapper de plein fouet les agriculteurs, qui se rabattent sur la Financière agricole et autres institutions afin d’éviter la faillite. L’impact se reflète jusque dans le panier d’épicerie, affectant au premier chef les plus démunis.


Au Québec, sous l’effet du réchauffement climatique, le « sud » se déplace vers le nord à raison de 10 km par année (soit 27 mètres par jour).  À ce rythme, les écosystèmes se disloquent.  Or, à peine 2 % de nos terres      (33 000 km2 sur 1,666 million de km2) sont cultivées et elles sont situées essentiellement à l'extrême sud du territoire. On ne peut les déménager ni en créer d’autres aux latitudes élevées. Les superficies agricoles au Québec ne cessent même de diminuer à cause de l’étalement urbain, passant de 4,0 millions d’hectares en 1978 à 3,3 millions en 2016.

La gestion de l’eau, essentielle à l’agriculture, sera de plus en plus difficile. Anne Blondot, du consortium Ouranos,
explique que «les précipitations tomberont plus sous forme de pluies intenses, suivies de périodes plus sèches. L’air chaud favorisera aussi l’évaporation, ce qui accentuera le stress hydrique.» Des cultures devront être remplacées par d’autres, ce qui aura des effets sur les producteurs au niveau des certifications et devis.

Si l’agriculture écope, elle participe malheureusement aussi au problème.

31 mai 2021

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INDUSTRIES À FAIBLE EMPREINTE:
QUAND ÇA VA MAL À ’SHOP!

Marc Brullemans*, Ph.D. Biophysique, Collectif scientifique sur la question du gaz de schiste et les enjeux énergétiques au Québec
Jacques Benoit*, D.E.S.S. Développement économique communautaire
*
Membres de GroupMobilisation (GMob)

Ce texte fait partie d’une série de 15 articles qui visent à faire connaître le Plan de la DUC, élaboré par l’équipe de GroupMobilisation (GMob) dans le cadre de la « Déclaration citoyenne universelle d’urgence climatique », qui a été reconnue par 525 municipalités représentant 80% de la population québécoise.

DES UNIVERSITAIRES (10 de 15) - À en croire l’industrie minière québécoise, le développement durable serait une priorité et elle “innoverait sans cesse pour réduire son empreinte environnementale”. Il en serait de même pour les cimenteries.

D’autres industries recourent à la biomasse ou se déclarent “neutres en carbone”, en compensant par l’achat de crédits carbone ou la plantation d’arbres. Grâce à l’influence de leurs lobbyistes, leurs vocables évoluent: droits d’émissions, développement durable, écosystème d’entreprise, économie circulaire, symbiose industrielle, “responsabilité sociale” de l’entreprise (RSE), etc.

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Crédit : DaiLuo / CC BY 2.0

Un rapport récent révèle pourtant que l’économie mondiale n’est qu’à 8,6% “circulaire” et que cela ne va pas en
s'améliorant. Pour avoir un effet notable sur le climat, il faudrait que cette économie circulaire dispose d’infrastructures et de technologies encore hors de portée.

 

De même, la séquestration du carbone, bien qu’ultimement nécessaire, relève de ces solutions technologiques. Si elle est devenue le Graal des pays producteurs d’hydrocarbures, c’est uniquement parce qu’elle leur permet de continuer leur production d’énergies fossiles. D’ailleurs, le Canada pourrait gagner à nouveau le prix fossile “colossal” décerné par les ONG à la prochaine COP.


Beaucoup de beaux concepts pour nous faire oublier que le “développement durable” ne peut être le fait d’une seule espèce sans qu’il n’y ait effondrement de nombreux écosystèmes; alors que la “responsabilité sociale” la plus importante est, au contraire, de les préserver.

24 mai 2021

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« MODÈRE TES TRANSPORTS! » (2/2)
Réduire les GES et réduire les transports

Marc Brullemans*, Ph.D. Biophysique, Collectif scientifique sur la question du gaz de schiste et les enjeux énergétiques au Québec
Jacques Benoit*, D.E.S.S. Développement économique communautaire
*
Membres de GroupMobilisation (GMob)

Ce texte fait partie d’une série de 15 articles qui visent à faire connaître le Plan de la DUC, élaboré par l’équipe de GroupMobilisation (GMob) dans le cadre de la « Déclaration citoyenne universelle d’urgence climatique », qui a été reconnue par 525 municipalités représentant 80% de la population québécoise.

DES UNIVERSITAIRES (9 de 15) - Plus de 24 000 avions commerciaux parcourent le monde, transportant des passagers sur 8400 milliards de kilomètres. En 2018, ces avions ont réalisé plus de 38 millions de vols vers l’un des 3 500 aéroports commerciaux. “À chaque battement de coeur, un avion décolle dans le monde, ce qui représente environ 72 vols par minute.


Ce paragraphe met en relief l’utilisation grandissante de l’avion comme moyen de transport, au point où certains touristes en manque ont même volé pendant 7 heures pour le seul plaisir d’être en avion.

Dans notre précédent article, nous avons vu que, selon l'inventaire 2018 des gaz à effet de serre (GES) du Québec, le secteur du transport générait

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Crédit : BobMacInnes / CC BY 2.0

36,1 mégatonnes d’équivalent CO2, mais, un autre inventaire, canadien celuilà, les chiffre plutôt à 39 mégatonnes. Peu importe l’inventaire, ce secteur représentait le plus grand émetteur de GES, comptant pour plus de 40% de nos émissions.

17 mai 2021

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« MODÈRE TES TRANSPORTS! » (1/2)
Réduire nos GES sur route

Marc Brullemans*, Ph.D. Biophysique, Collectif scientifique sur la question du gaz de schiste et les enjeux énergétiques au Québec
Jacques Benoit*, D.E.S.S. Développement économique communautaire
*
Membres de GroupMobilisation (GMob)

Ce texte fait partie d’une série de 15 articles qui visent à faire connaître le Plan de la DUC, élaboré par l’équipe de GroupMobilisation (GMob) dans le cadre de la « Déclaration citoyenne universelle d’urgence climatique », qui a été reconnue par 525 municipalités représentant 80% de la population québécoise.

DES UNIVERSITAIRES (8 de 15) - Chaque jour, au Québec, il se dépense 1,4 M$ pour des publicités nous vantant tel ou tel véhicule automobile comme le moyen de s’échapper de notre quotidien, de s’évader, d’être libre, etc. On n’y voit jamais les congestions routières, l’agressivité des conducteur.trice.s, les accidents et les blessures, on ne nous parle pas des effets des particules fines émises dans l’air et du manque d’exercice physique sur la santé.

Tout cela semble un mal nécessaire puisque à moins de demeurer tout près de son lieu de travail ou de profiter d’un transport collectif de qualité, il apparaît presque impossible
de vivre sans automobile: elle fait partie du mode de vie de la plupart des Québécois. Toute alternative à l’auto individuelle est cachée.

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Crédit : stevebott / CC BY 2.0.

On utilise plutôt beaucoup de matraquage publicitaire pour nous vendre l'invendable. La majorité des véhicules
annoncés (VUS, camions “légers”) émettent beaucoup plus de gaz à effet de serre (GES) qu’une petite voiture, mais le gouvernement
n’a pas l’intention de restreindre la publicité les concernant. Il est évidemment plus payant pour le manufacturier de vendre un VUS, et ce gros véhicule rapporte plus à l’État et aux intermédiaires.

10 mai 2021

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DES PETITS TAS ENCOMBRANTS!
Vers une réduction des déchets à la source

Marc Brullemans*, Ph.D. Biophysique, Collectif scientifique sur la question du gaz de schiste et les enjeux énergétiques au Québec
Jacques Benoit*, D.E.S.S. Développement économique communautaire

*Membres de GroupMobilisation (GMob)

Ce texte fait partie d’une série de 15 articles qui visent à faire connaître le Plan de la DUC, élaboré par l’équipe de GroupMobilisation (GMob) dans le cadre de la « Déclaration citoyenne universelle d’urgence climatique », qui a été reconnue par 525 municipalités représentant 80% de la population québécoise.

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Crédit : Département des Yvelines / CC BY-ND 2.0

DES UNIVERSITAIRES (7 de 15) - “L’homme se développe actuellement comme un ver de terre: un tuyau qui avale de la terre et qui laisse derrière lui des petits tas. Si un jour la Terre disparaît parce qu’il aura tout mangé, il ne faudra pas s’en étonner.”


Cette citation du cinéaste Andrei Tarkovski a peu à voir avec le lombric, mais tout avec notre façon de consommer et de jeter. Pour en avoir une meilleure idée, faisons un bref classement des faits, selon ce qu’on en sait… ou pas.

3 mai 2021

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« C’EST JUSTE UNE SWAMP! »
Pour un environnement sans GES anthropiques

Marc Brullemans*, Ph.D. Biophysique, Collectif scientifique sur la question du gaz de schiste et les enjeux énergétiques au Québec
Jacques Benoit*, D.E.S.S. Développement économique communautaire
*Membres de GroupMobilisation (GMob)

Ce texte fait partie d’une série de 15 articles qui visent à faire connaître le Plan de la DUC, élaboré par l’équipe de GroupMobilisation (GMob) dans le cadre de la « Déclaration citoyenne universelle d’urgence climatique », qui a été reconnue par 525 municipalités représentant 80% de la population québécoise.

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Crédit : TimothyJ / CC BY 2.0.

DES UNIVERSITAIRES (6 de 15) - « L’aménagement du territoire est une affaire de municipalités, mais aussi de
gouvernements. » Le mot clé, ici, est « affaire », parce que c’est ce qui, trop souvent au Québec, a guidé cet
aménagement: les intérêts privés de développeurs immobiliers prêts à n’importe quoi, pourvu que ça rapporte! Les municipalités parfois
s’y opposent, mais comme elles tirent principalement leurs revenus de la taxation foncière, certaines s‘y réfugient, parfois avec la complicité du gouvernement, comme la MRC de Montcalm.


Ce même gouvernement du Québec a d’ailleurs annoncé récemment qu’il s’engageait à protéger 17 % de son
territoire
, un engagement que des vigiles citoyens se sont empressés de contester au plus haut lieu. Même la gestion gouvernementale des forêts ne semble pas exempte d’intérêts privés, et peut aller jusqu’à provoquer de la
résistance sur le terrain
. Chicanes sans importance? “Des arbres, ça repousse, pis ce terrain-là, c’est juste une swamp, ça sert à rien !”


Et pourtant!


Une “swamp”, c’est un réservoir de carbone, qui agit comme un puits de carbone, éliminant du CO2 de l’atmosphère. Les océans, les sols et les forêts sont d’autres réservoirs et puits de carbone. Séquestré dans ces réservoirs, le carbone peut y résider très longtemps. Une tourbière stocke plus durablement le carbone qu’une plantation d’arbres; mais si les deux brûlent, ils deviennent des sources de carbone (voir les définitions du GIEC). Conséquemment, le changement d’affectation des terres (forêts, marais, prés, etc.) influe sur le réchauffement planétaire.

26 avril 2021

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“MA CABANE AU CANADA”
Bâtiments sans émission et sortie du chauffage fossile

Marc Brullemans*, Ph.D. Biophysique, Collectif scientifique sur la question du gaz de schiste et les enjeux énergétiques au Québec
Jacques Benoit*, D.E.S.S. Développement économique communautaire
*Membres de GroupMobilisation (GMob)

Ce texte fait partie d’une série de 15 articles qui visent à faire connaître le Plan de la DUC, élaboré par l’équipe de GroupMobilisation (GMob) dans le cadre de la « Déclaration citoyenne universelle d’urgence climatique », qui a été reconnue par 525 municipalités représentant 80% de la population québécoise.

DES UNIVERSITAIRES (5 de 15) - Le 7 mai 2019, la Ville de Montréal annonçait qu’elle allait interdire le chauffage au mazout pour 2030, mais du même souffle, qu’elle n’interdirait pas le gaz naturel dans l’immédiat, « étant donné que c’est le mazout qui est le plus grand pollueur au niveau des énergies, c’est le mazout qu’on cible ».


Cette façon de penser permet encore au gaz naturel et à Énergir (anciennement Gaz Métro) de se poser en champion de « la transition énergétique », alors que l’urgence commandée par le réchauffement planétaire ne nous donne plus le temps d’un passage d’une énergie carbonée (pétrole) à une autre (gaz naturel). D'autant que cette façon de chauffer les résidences n’est pas sans risque, comme le rappelle la catastrophe d’Andover.

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Crédit : Michèle Turbin / CC BY-NC-SA 2.0.

En quoi l’impérative réduction de nos gaz à effet de serre (GES) nous oblige-t-elle à revoir nos modes de chauffage? En quoi nous oblige-t-elle à repenser le code du bâtiment, lequel régit de diverses façons notre quotidien?

19 avril 2021

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EN AS-TU VRAIMENT BESOIN?
Notre consommation doit respecter les capacités de la planète

Marc Brullemans*, Ph.D. Biophysique, Collectif scientifique sur la question du gaz de schiste et les enjeux énergétiques au Québec
Jacques Benoit*, D.E.S.S. Développement économique communautaire
*Membres de GroupMobilisation (GMob)

Ce texte fait partie d’une série de 15 articles qui visent à faire connaître le Plan de la DUC, élaboré par l’équipe de GroupMobilisation (GMob) dans le cadre de la « Déclaration citoyenne universelle d’urgence climatique », qui a été reconnue par 525 municipalités représentant 80% de la population québécoise.

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Crédit : 松林 L/ CC BY 2.0.

DES UNIVERSITAIRES (4 de 15) - “Quiconque croit que la croissance exponentielle peut continuer sans fin, dans un monde fini, est soit un fou, soit un économiste.” Cette citation de Kenneth Boulding, lui-même économiste, résume bien la contradiction dans laquelle nous nous enfermons, et qui, finalement, trouve de plus en plus écho dans les médias.


Nos modes de consommation de biens et services impliquent toujours plus de transport routier, maritime et aérien. La demande d’énergie et de matières pour leur fabrication, leur transport, leur recyclage et leur élimination va grandissante, générant toujours davantage de gaz à effet de serre (GES), et ce, en dépit de faibles gains d’efficacité, ici et là.


Ce cycle de consommation met en danger les organismes et leurs écosystèmes (les capacités biophysiques de la
planète) dont forcément nous dépendons.

12 avril 2021

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GALT, GAZODUQ, GNL QUÉBEC, GOLDBORO, Non!
Zéro soutien aux énergies fossiles!

Marc Brullemans*, Ph.D. Biophysique, Collectif scientifique sur la question du gaz de schiste et les enjeux énergétiques au Québec
Jacques Benoit*, D.E.S.S. Développement économique communautaire
*Membres de GroupMobilisation (GMob)

Ce texte fait partie d’une série de 15 articles qui visent à faire connaître le Plan de la DUC, élaboré par l’équipe de GroupMobilisation (GMob) dans le cadre de la « Déclaration citoyenne universelle d’urgence climatique », qui a été reconnue par 525 municipalités représentant 80% de la population québécoise.

DES UNIVERSITAIRES (3 de 15) – Les médias sont remplis de nouvelles pour le moins instructives sur les réelles volontés climatiques de nos gouvernements.


Tout d’abord, le gouvernement Legault a fait adopter en décembre 2019 le Projet de loi 34. Par cette loi, il retire Hydro-Québec du contrôle de la Régie de l’Énergie, favorise l’augmentation des tarifs et soustrait du regard public tous ses “projets d’investissement en infrastructures” qui pourraient nous coûter cher, comme celui servant à la méga-usine de liquéfaction de GNL Québec.

Faut-il s’étonner que le premier ministre se soit ensuite permis de vanter ce projet de gaz naturel, le jour même de la présentation de son Plan vert? Soutenir un tel projet et admettre, du même souffle,

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Crédit : Paul Fleury / CC BY 3.0.

son incapacité à livrer les réductions attendues de gaz à effet de serre (GES) pour la période 2020-2030 est plutôt déconcertant.

Énergie Saguenay, promu par GNL Québec, est présenté par certains comme la pierre angulaire de l’économie du
Saguenay–Lac-Saint-Jean, voire du Québec, alors que plus de 110 000 signataires s’y sont opposés et que plus de 90 % des 2 533 mémoires déposés au BAPE y sont défavorables. Nos propres mémoires ont démontré la
non-pertinence du projet et les procédés douteux du promoteur. Il faut savoir que, depuis des lustres, ces sociétés sont passées maîtres dans l’art de maquiller la réalité. D’ailleurs, GNL Québec, qui chapeaute GNL Québec et Gazoduq, a même changé de nom en février dernier pour devenir la “Société en commandite Symbio Infrastructure”, espérant sans doute nous faire oublier qu’il s’agit d’une société qui investit dans le gaz naturel liquéfié fossile issu de la fracturation dite hydraulique.

5 avril 2021

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LES GESTES INDIVIDUELS NE SUFFISENT PAS
Nous avons besoin de politiques et de lois contraignantes imposant le “Zéro émission de GES”.

Marc Brullemans*, Ph.D. Biophysique, Collectif scientifique sur la question du gaz de schiste et les enjeux énergétiques au Québec
Jacques Benoit*, D.E.S.S. Développement économique communautaire
*Membres de GroupMobilisation (GMob)

Ce texte fait partie d’une série de 15 articles qui visent à faire connaître le Plan de la DUC, élaboré par l’équipe de GroupMobilisation (GMob) dans le cadre de la « Déclaration citoyenne universelle d’urgence climatique », qui a été reconnue par 525 municipalités représentant 80% de la population québécoise.

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Crédit : Jeanne Menjoulet / CC BY 2.0.

DES UNIVERSITAIRES (2 de 15) – En conférence de presse, le 16 novembre dernier, le premier ministre François
Legault et son ministre de l’Environnement et de la lutte aux changements climatiques étaient tout sourire : ils
présentaient leur
Plan pour une économie verte 2030, où le Québec tenait le rôle de chef de file pour son peu
d’émissions de GES par habitant « particulièrement en comparaison avec les juridictions auxquelles [le Québec] se
compare habituellement ».


L’astuce, ici, avait été de choisir des juridictions qui nous avantageaient, soient les autres provinces canadiennes et chaque État américain pris individuellement. Une comparaison avec l’ensemble des pays, montre plutôt qu’en
2018, nos émissions territoriales de 9,5 tonnes équivalent CO2 par habitant par année, excédaient de beaucoup la
moyenne mondiale (6,4 tonnes équivalent CO2).
Sur 192 pays, le Québec se situerait au 146e rang parmi les pays les moins émetteurs de GES, devant la Belgique (148e), mais derrière l’Allemagne (144e), l’Espagne (118e), leRoyaume-Uni (117e), l’Italie (112e), la France (98e) et la Suède (51e), des juridictions avec lesquelles on s’est pourtant beaucoup comparé depuis le début de la pandémie. Même la Chine, au 137e rang, fait encore mieux que nous! Et si on totalisait historiquement les émissions du Québec par habitant, la situation apparaîtrait pire encore. Le Québec deviendrait un “chef de file”, mais pour les mauvaises raisons.

30 mars 2021

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Introduction aux changements... euh… à la catastrophe climatique

Marc Brullemans*, Ph.D. Biophysique, Collectif scientifique sur la question du gaz de schiste et les enjeux énergétiques au Québec
Jacques Benoit*, D.E.S.S. Développement économique communautaire
*Membres de GroupMobilisation (GMob)

Ce texte fait partie d’une série de 15 articles qui visent à faire connaître le Plan de la DUC, élaboré par l’équipe de GroupMobilisation (GMob) dans le cadre de la « Déclaration citoyenne universelle d’urgence climatique », qui a été reconnue par 525 municipalités représentant 80% de la population québécoise.

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Crédit : Cold, Indrid / CC BY-SA 2.0

DES UNIVERSITAIRES (1 de 15) – Au printemps 2018, nous rédigions la « Déclaration citoyenne universelle
d’urgence climatique
», mieux connue sous l’appellation DUC.


Cette déclaration énonce que nous sommes en état de crise climatique et que “cette crise est un état d’urgence
climatique”. Elle affirme qu’il s’agit maintenant d’un enjeu qui menace les générations futures principalement “aux niveaux économique, de la santé humaine, alimentaire, environnemental, de même que de la sécurité nationale et
internationale”, avec nombre d’exemples à l’appui, dont l’augmentation des risques de pandémie.


Les crues printanières de l’année précédente inondant champs et résidences en plusieurs régions, et une période
de chaleur caniculaire au mois d’août 2018, causant des sécheresses et de nombreux décès, poussèrent des
citoyen.ne.s de toutes les régions à s’emparer de la DUC pour la faire adopter par leurs conseils municipaux: il y avait menace pour les générations futures.


En quelques mois, les résolutions d’appui à la DUC parvinrent de 250 municipalités, pour se poursuivre encore
tout au cours de 2019 et atteindre un sommet de 525 municipalités représentant plus de 80% de la population
québécoise.

 
S’y greffa la reconnaissance de l’urgence climatique par les gouvernements du Québec et du Canada.

En mars 2019, nous publiions les Chantiers de la DUC (CDUC), qui identifient 11 domaines d’intervention urgente.
Chacun des chantiers énonce des mesures à appliquer par nos gouvernements supérieurs (73), nos municipalités (47) et par les citoyen.ne.s.(54), pour un total de 174 actions à entreprendre sans tarder pour nous sortir des énergies fossiles, pour contenir le réchauffement climatique à venir et pour nous protéger des impacts déjà en cours.


Au cours de cette même année, des mobilisations impressionnantes, voire historiques, eurent lieu dans le
monde, imitées au Québec par 150 000 étudiant.e.s en mars, et par plus de 500 000 personnes en septembre à
Montréal.

26 mars 2021

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AUCUN BUDGET N’EST VALABLE S’IL N’EST PAS CLIMATIQUE

Jacques Benoit, GMob

Nous venons d’assister au dépôt du budget Girard, le troisième de ce gouvernement.


Le moins que l’on puisse en dire, c’est que ce n’est pas un budget climatique, et encore moins le budget de l’urgence climatique.


À quelques mois de la COP-26 à Glasgow, où les pays du monde doivent réviser leurs cibles de réduction de gaz à effet de serre (GES) pour les rendre vraiment ambitieuses et répondre à l’urgence du climat, ce n’est même pas un
budget permettant d’atteindre les maigres cibles de réductions de GES prévues dans le Plan vert déposé en novembre dernier.

Pire : le jour du budget Girard, le Devoir nous apprenait que les ministères et les organismes de la province bafouent l’esprit de la Loi sur le développement durable. « 80 % des instances publiques n’ont pas pris d’engagements en
matière de biodiversité, y compris une vingtaine d’organismes directement concernés », peut-on lire. Y a-t-il quelque chose dans ce budget qui annonce que le gouvernement va au moins corriger cette situation ?... Non. Ce n’est pas dans le développement durable que nous amène ce

 

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Source: Ministère des Finances du Québec

gouvernement, c’est vers le dérèglement durable de la biodiversitéet du climat, avec tout ce qui va s’en suivre.

Depuis plus d’un an, la pandémie nous donne un bel exemple du genre de crises qui nous attend. Si on n’en mesure pas encore tous les impacts économiques, on en voit pourtant bien les répercussions sociales : l’augmentation du stress et de l’anxiété dans la population, l’aggravation des problèmes sociaux, de la violence conjugale, la croissance des écarts dans les inégalités sociales, etc., toutes des choses qui seront aussi au rendez-vous dans les crises qui vont arriver, mais pour lesquelles on n’aura pas de vaccin !

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26 janvier 2021

Crise climatique et médias avec André Noël
Partie 4 : Médias et responsabilités face au climat

André Noël, journaliste-enquêteur en entrevue avec Michel Jetté

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« La situation est extrêmement grave », nous dit le journaliste-enquêteur André Noël. Nous nous dirigeons vers des augmentations de températures de 3 à 4 degrés Celcius d’ici 2080 ; ce qui signifie, d’après la Banque Mondiale, un effondrement des rendements alimentaires et des famines massives. Dans cette quatrième et dernière partie de « Crise climatique et médias », André déclare que, plus que jamais, les journalistes et les médias ont la responsabilité d’alerter la population face à la crise climatique qui menace rien de moins que l’humanité.

25 janvier 2021

LA RÉALITÉ CLIMATIQUE EN 2020

Publié par: Breakthrough – National Centre for Climate Restoration - Australie
Equipe de projet: David Spratt, Ian Dunlop & Luke Taylor

Climate Reality Check 2020 rassemble les recherches actuelles sur le climat du monde entier pour présenter 20 observations, explications et concepts fondamentaux pour aider à informer et à guider les choix difficiles qui nous attendent.

IMPACTS ET RISQUES

Analyse et évaluation des menaces

Si nous continuons sur la voie actuelle, “il y a un très grand risque que nous mettions fin à notre civilisation. L'espèce humaine survivra d'une manière ou d'une autre, mais nous détruirons presque tout ce que nous avons construit au cours des deux derniers millénaires”.


PROF. HANS JOACHIM SCHELLNHUBER

DIRECTEUR EMERITUS DE L'INSTITUT POTSDAM

IMPACTS ACTUELS # 1

Le réchauffement
approche les 1,2°C et s'accélère

• La température moyenne mondiale sur 5 ans pour 2015-2019 était de 1,16°C au-dessus d'une valeur de référence de la fin du XIXe siècle.

• Deux des quatre dernières années ont été ≥ 1,2°C.
• Les années plus chaudes sont généralement associées aux conditions d'El Nino. Il est inquiétant que 2020 puisse être >1,2°C dans les conditions de La Nina.

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• Le réchauffement s'est accéléré jusqu'à ~ 0,25°C au cours de la dernière décennie 2010-19. Le taux décennal moyen de réchauffement avant 2010 était ≤ 0,2°C.
• Les 25 prochaines années devraient se réchauffer à un rythme de 0,25 à 0,35°C par décennie.

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17 janvier 2021

Crise climatique et médias avec André Noël
Partie 3 : Désinformation, idéologie et climat

André Noël, journaliste-enquêteur en entrevue avec Michel Jetté

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Dans cette troisième partie de « Crise climatique et médias », le journaliste-enquêteur, André Noël, démontre que les médias québécois publient régulièrement des textes sur les enjeux climatiques provenant de « think tanks » idéologiques qui contestent les études scientifiques provenant d’agences officielles qui assurent la qualité de leurs études par le processus de lecture des pairs qui vérifie les faits et données. Sans jamais informer leurs lecteurs des relations que ces « think tanks » entretiennent avec de puissants groupes d’intérêt, les médias continuent à véhiculer, consciemment ou inconsciemment, la désinformation climatique.

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10 janvier 2021

Crise climatique et médias avec André Noël
Partie 2: La crise climatique face à l’idéologie néolibérale

André Noël, journaliste-enquêteur en entrevue avec Michel Jetté

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Dans cette deuxième partie de « Crise climatique et médias », le journaliste-enquêteur, André Noël, explique les deux grands courants de pensée au plan économique. 1) Celle de Keynes à l’origine de la pensée économique de l’état providence à l’effet que l’état doit intervenir pour le bien-être de la population et inversement, 2) la pensée de Hayek pour qui l’état devrait avoir essentiellement la fonction de protéger la propriété privée. Cette dernière idéologie, extrêmement puissante, est à la racine du néolibéralisme et de bons nombres de « think tanks » soutenus par de grandes entreprises, entre autres, les entreprises pétrolières qui ont contribué à la dangereuse désinformation en lien avec le réchauffement climatique. André Noël démontre l’influence que ces think tanks ont sur les grands médias.

6 janvier 2021

Michel Jetté en entrevue avec Rémy Bourdillon
Article parue dans Le Mouton Noir, journal indépendant

En ce début d’année 2021, l’actualité est à nouveau occupée par l’urgence sanitaire, mais la deuxième vague de Covid-19 ne saurait faire oublier qu’une menace bien plus grave guette l’humanité : les changements
climatiques.


Fin 2020, de nombreux citoyens ont interpellé le conseil municipal de Rimouski pour lui demander quel était son plan pour réduire les émissions de gaz à effet de serre
(GES) de la ville, deux ans après avoir endossé la Déclaration d’urgence climatique (DUC). Réponse du maire Marc Parent : non, il n’y a pas de plan, mais des actions ici et là

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Crédit : GMob

comme une réduction de l’enfouissement des déchets, l’achat de VUS hybrides ou un règlement interdisant de faire
fonctionner le moteur de son véhicule lorsqu’on est à l’arrêt.


À Sainte-Flavie, on a adopté l’approche inverse : après avoir signé la DUC, la municipalité a décidé de devenir carboneutre et a élaboré un plan clair pour arriver à cette fin, en commençant par le calcul des émissions de GES sur son territoire.

Implication gouvernementale demandée


Le cinéaste Michel Jetté, qui est un des instigateurs de la DUC, juge « magnifique » l’approche de Sainte-Flavie. « Ça nous réjouit totalement », déclare-t-il. Cependant, il ne jette pas la pierre aux autres municipalités qui, comme Rimouski, sont plus lentes au démarrage. Car pour lui, le plus urgent est l’adoption par les gouvernements

provincial et fédéral d’un plan à la hauteur du défi que posent les changements climatiques.

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3 janvier 2021

Crise climatique et médias avec André Noël
Partie 1 avec Michel Jetté sur Médias-Pandémie-Climat 2020

André Noël, journaliste-enquêteur en entrevue avec Michel Jetté

Dans le cadre de la campagne du Plan d’Urgence Climatique de la DUC
Les Chantiers de la DUC / C-DUC : VITAL pour nos régions et nos milieux !

En ouverture: Introduction de Michel Jetté portant sur les médias dont les grands titres furent monopolisés en 2020 par la pandémie au détriment de la crise climatique.

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À la fin de 2019, au moment où le coronavirus apparaissait en Chine, et suite à la publication de l’article « Réchauffement du climat : les médias continuent de semer le doute », GMob tournait une entrevue avec l’un des grands journalistes-enquêteurs du Québec : André Noël. Celui-ci mentionne, entre autres, que face à la gravité du réchauffement climatique, les médias ont la responsabilité d’alerter beaucoup plus la population. Précédée par une introduction de Michel Jetté, qui expose les faits saillants de 2020 qui est l’une des années les plus chaudes jamais enregistrées, GMob présente la première partie de l’enquête d’André Noël en lien avec le traitement des grands médias de la plus grande crise que l’humanité doit confronter.

2021

ARCHIVES

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- Impact de la pollution atmosphérique sur la santé des Québécois et des Canadiens

- Évaluation économique... émissions excédentaires non déclarées... Volkswagen

- DUC-INFO Vol. 2, no. 2

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